Des risques techniques, juridiques, et financiers

Les risques liés au financement participatif immobilier sont de plusieurs natures. Certains sont directement liés au projet immobilier et à sa réalisation : mauvais choix techniques du promoteur pour les fondations après les études effectuées sur les sols ou encore retard dans les travaux à cause de mauvaises conditions climatiques ou d'un accident sur le chantier.

S'il existe aussi des risques juridiques liés à l'obtention du permis de construire et des assurances. Les risques commerciaux relèvent quant à eux de la vente des lots, qui peut elle aussi prendre du retard. A noter que la commercialisation d'un projet doit être effectuée à 50 % avant que celui-ci puisse être soumis sur une plate-forme. Enfin, les risques financiers sont propres au principe de l'achat d'actions.

Peut-on perdre son capital en investissant dans le crowdfunding immobilier ?

La perte partielle ou totale de la somme engagée dans un projet ou des intérêts fait effectivement partie des risques inhérents au financement participatif immobilier. Ce risque vient du fait que les investisseurs achètent des actions pour alimenter les fonds propres du promoteur.

Bien qu'élevés, les risques restent rares et de nombreux projets ont déjà pu être financés grâce au crowdfunding immobilier. En 2016, les plates-formes françaises avaient permis de récolter plus de 50 millions d'euros et ce mode de financement continue à se développer.

Choisir une plate-forme de crowdfunding fiable pour éviter les risques

Grâce au statut de CIP (Conseiller en Investissement Participatif), les plates-formes de crowdfunding immobilier sont soumises à plusieurs obligations dont celles d'informer les investisseurs sur les risques encourus. Se renseigner et poser des questions reste donc une étape clé avant d'investir dans un projet.